Particulier Dépistage du cancer colorectal - Accueil
Chaque année, en Belgique, plus de 9 000 nouveaux cas de cancer colorectal (cancer du gros intestin) sont diagnostiqués. Il s’agit de la deuxième cause de décès par cancer en Belgique. C’est à partir de 50 ans que le risque de cancer colorectal augmente.
Ce cancer se développe lentement à l’intérieur du côlon ou du rectum, le plus souvent à partir de petites lésions dénommées polypes. Le dépistage permet de détecter ces lésions et de les traiter avant qu’elles n’évoluent. Un polype dans l’intestin peut évoluer en cancer après plusieurs années. La personne ne ressent aucun symptôme durant cette période. Si on enlève le polype, on supprime le risque de son évolution vers un cancer.
Le dépistage du cancer colorectal est basé sur la recherche de sang occulte dans un prélèvement de selles à réaliser tous les deux ans entre 50 et 74 ans.
Les polypes et les cancers saignent mais le saignement peut être faible et invisible à l’oeil nu (occulte).
Le dépistage est soumis à des règles strictes garantissant sa qualité et sa fiabilité. Ces normes sont conformes aux recommandations européennes.
Le test de recherche de sang occulte est spécifique de l’hémoglobine humaine. Il n’est pas influencé par l’alimentation.
L’analyse du test est automatisée. La machine qui réalise l’analyse est soumise à des contrôles stricts et réguliers.
Le test de dépistage par recherche de sang occulte est recommandé tous les 2 ans aux personnes de 50 à 74 ans. Pour être efficace, il est important qu’il soit répété à des intervalles réguliers de 2 ans.
Le prélèvement d’un échantillon de selles est simple et rapide à réaliser à votre domicile.
La coloscopie réalisée suite à un test positif peut révéler la présence de polypes ou de cancer à un stade précoce en l’absence de tout symptôme. Ceci permet un traitement plus efficace et augmente les chances de guérison.
Le dépistage n’offre pas de certitude absolue. Dans certains cas, le test est positif alors qu’il n’y a pas d’anomalie décelée lors de la coloscopie.
Inversement, le test peut être négatif alors qu’un(des) polype(s) ou un cancer débutant sont présents puisque ceux-ci saignent de façon intermittente.
La répétition du test tous les 2 ans permet d’augmenter la détection des lésions qui pourraient passer inaperçues lors d’un premier test.
La coloscopie, recommandée en cas de test positif, est un examen qui peut entrainer des complications modérées à sévères (dans environ 3 cas pour 1000).
Renseignez-vous auprès du gastroentérologue que vous consultez.
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Mise à jour : avril 2019